Transcription
Bienvenue pour un nouvel épisode de la chaßne Agilité Marketing
J’espĂšre que vous ĂȘtes en pleine forme.
Aujourd’hui je ne suis pas seule derriĂšre le micro. J’ai le plaisir de recevoir Paule AndrĂ©, crĂ©atrice de la sociĂ©tĂ© InnerFrog avec qui nous allons dĂ©couvrir ou redĂ©couvrir l’univers de la facilitation visuelle.
Pour la petite histoire j’ai rencontrĂ© Paule, il y a une dizaine d’annĂ©es lors d’une activitĂ© professionnelle. Nous Ă©tions alors des entrepreneuses en plein dĂ©veloppement. Ă l’Ă©poque, je ne connaissais pas du tout la facilitation visuelle. J’ai Ă©tĂ© directement attirĂ©e par cette discipline. Du coup, j’avais envie de vous en faire profiter avec une vĂ©ritable experte puisquâelle exerce son art depuis plus d’une dizaine d’annĂ©es.
Paule, pour commencer qu’est-ce que la facilitation visuelle ?
Si je devais rĂ©sumer la facilitation visuelle, c’est le fait communiquer en utilisant un mĂ©lange de dessins, de textes et en mettant des structures diffĂ©rentes de celles dont on a l’habitude. C’est un moyen de communiquer mais aussi de rĂ©flĂ©chir, d’Ă©tudier. C’est donc un outil qui peut servir dans diffĂ©rents contextes en fonction des besoins de chacun.
Tu as un parcours professionnel assez technique et technologique. Pour les curieux qui voudront voir ton profil sur LinkedIn, ils verront que tu as occupĂ© des postes de Web Developper, de Business Analyst, de Project Manager. Du coup, quand on a un parcours de cette forme lĂ , comment est-ce que l’on dĂ©couvre l’univers de la facilitation visuelle ?
Je vais ĂȘtre tout Ă fait honnĂȘte avec toi, LinkedIn ne dit pas toujours toute la vĂ©ritĂ©. C’est clair que c’est mon parcours mais avant ça, ce qu’il faut savoir, c’est que mon premier diplĂŽme, c’est photographe.
Ă la base je suis quelqu’un de visuel ça m’a toujours interpellĂ©. Je n’ai jamais exercĂ© en tant que photographe. J’ai directement fait une maĂźtrise en gestion des affaires. C’est elle qui m’a emmenĂ© au travers des diffĂ©rents postes que tu as mentionnĂ©.
Et comment est-ce que l’on finit par atterrir dans la facilitation visuelle? AprĂšs 14 ans dans des multinationales, j’avais l’impression d’avoir un job qui n’avait pas de sens. J’Ă©tais pourtant pas mal montĂ©e dans la hiĂ©rarchie. En thĂ©orie, j’Ă©tais supposĂ© pouvoir donner du sens Ă mes Ă©quipes et je me retrouvais dans cette incapacitĂ© lĂ . Donc, j’ai recherchĂ© un job qui pourrait me convenir. Je voulais quitter le monde de l’informatique parce que j’Ă©tais tombĂ©e dedans un peu par hasard, plus que par choix. Le hasard fait bien les choses puisque j’ai eu la possibilitĂ© de suivre des formations et j’ai suivi une formation en facilitation visuelle.
Et qu’est-ce qui t’a sĂ©duit dans cette formation sur la facilitation visuelle ?
Ce qui m’a sĂ©duit, c’Ă©tait la capacitĂ© de communiquer des choses super compliquĂ©es avec un simple petit schĂ©ma. Et la capacitĂ© aussi d’aligner des points de vue diffĂ©rents en faisant dessiner les gens.
J’ai participĂ© Ă des centaines de rĂ©unions dans ma vie d’avant. On sortait de rĂ©union sans toujours se comprendre et je me suis rendue compte que la facilitation visuelle Ă©tait vraiment un outil qui permettait de s’assurer que tout le monde comprenait la mĂȘme chose en fin de rĂ©union. Pour moi, c’Ă©tait magique.
Pour devenir facilitateur visuel, il faut avoir des talents de dessinateur?
Absolument pas. Je suis d’ailleurs pas du tout dessinatrice. Je dessinais comme tout le monde enfant. Et puis, j’ai redĂ©couvert l’intĂ©rĂȘt du dessin comme outil de communication.
En fait il ne faut pas ĂȘtre bon en dessin, il faut ĂȘtre bon en communication visuelle et c’est diffĂ©rent. Tout le monde est capable de dessiner un triangle, un carrĂ©. Tout le monde dessine une maison. AprĂšs il y a des artistes qui dessinent des choses plus complexes et plus jolies mais pour faire passer le terme maison, le dessin de base fonctionne trĂšs bien.
Et ce n’est pas que le dessin, c’est aussi la structure, la façon d’organiser l’information et tout ça. On est trĂšs loin du dessin. Moi, je dis toujours que les gens qui savent bien dessiner ne sont pas forcĂ©ment de bonne facilitateur visuel. Il vaut mieux avoir un esprit structurĂ©, un esprit de synthĂšse d’analyse et apprendre Ă dessiner ce dont on a besoin pour faciliter, que d’ĂȘtre un roi en dessin et parfait en illustration mais ne pas ĂȘtre capable de rĂ©sumer, d’avoir des difficultĂ©s Ă comprendre et Ă savoir structurer. Ou prendre trop de temps Ă faire des choses qui sont jolies mais qui, Ă la fin, n’aident pas Ă communiquer.
Pour les gens qui se disent âc’est intĂ©ressant je voudrais bien essayer mais je suis absolument pas crĂ©atifâ. Par oĂč commencer ? Quel est pour toi le cheminement de quelqu’un qui s’intĂ©resse Ă cette discipline?
Ăa dĂ©pend un petit peu des gens. Pour la plupart des gens, le fait de suivre une petite formation peut leur mettre directement le pied Ă l’Ă©trier. Dâautres ont besoin d’avoir quelqu’un qui leur explique et de voir par eux-mĂȘmes que ça fonctionne en pratiquant.
Autrement il y a plein de livres sur le sujet qui permettent Ă tout un chacun de s’approprier l’outil Ă son rythme puisquâavec un livre, on peut prendre tout son temps. Mais aprĂšs, c’est surtout en confrontant ce qu’on fait au regard des autres pour s’amĂ©liorer qu’on peut vraiment devenir meilleur.
Tu parles de formations, de livres, est-ce que toi depuis les années que tu exerces cette fonction, ce sont des outils de fonctionnement que tu as mis en place?
Alors nous on a Ă©crit un livre sur le sujet « Le b.a-b.a du Sketchnote ». D’ailleurs, si ça intĂ©resse tes auditeurs, je te ferai parvenir un code pour leur offrir 15 % sur le prix du livre.
On a Ă©crit un livre qui reprend les bases. Il s’agit d’une compilation des notes que moi je donnais en formation. On a compactĂ© tout ça dans un livre pour que les gens qui n’ont pas le temps ou la possibilitĂ© de suivre une formation puissent apprendre par eux-mĂȘmes.
Et alors on a souvent des formations en interne dans des milieux fermĂ©s. Elles ne sont pas nĂ©cessairement ouvertes au public. La seule chose que l’on fait pour les gens qui sont vraiment intĂ©ressĂ©s est qu’on donne des cours particuliers en visio par des sĂ©ances de 1h30 Ă 2h avec au minimum 3 sĂ©ances. Autrement, on se dĂ©place dans des sociĂ©tĂ©s et des Ă©coles pour donner des formations Ă des groupes de plusieurs personnes.
Ă qui ça s’adresse la facilitation visuelles ? Quels types de clients est-ce que tu as ?
Je poserai plutĂŽt la question : âQuel type de client tu n’as pas ?â.
Dans notre clientĂšle, on a aussi bien des demandes de formation de la part de demandeurs d’emploi, dâenseignants, de formateurs, dâanimateurs, de managers, de directeurs. Donc ça ratisse vraiment trĂšs large. J’ai dĂ©jĂ eu dans mes formations des avocats.
Tout public peut ĂȘtre intĂ©ressĂ©. J’ai formĂ© des informaticiens. Je vais former dans des hautes Ă©coles, dans des universitĂ©s en France.
Je pense que c’est un outil qui peut ĂȘtre dans les mains de tous ceux qui sont sensibilisĂ©s par l’aspect visuel des choses et qui en ont ras-le-bol de lire et de partager des informations en envoyant des PowerPoint de 55 pages ou des documents de 15 pages. Surtout, quand on envoie le document et qu’on a dĂ©jĂ la sensation que les gens de l’autre cĂŽtĂ© ne vont pas les lire.
Pour certaines personnes, c’est frustrant. Toutes ces personnes-lĂ peuvent avoir un intĂ©rĂȘt Ă s’intĂ©resser de plus prĂšs Ă la facilitation visuelle.
Est-ce que la facilitation visuelle permet aussi d’animer des rĂ©unions, de faire des brainstorming en sociĂ©tĂ© ?
Absolument. D’ailleurs, c’est aussi un des services que l’on propose: la facilitation visuelle pour animer des rĂ©unions d’Ă©quipe avec un objectif bien prĂ©cis. Par exemple : dĂ©finir ses valeurs, revoir le planning des cinq prochaines annĂ©es.
Dans ces cas-lĂ , on a un rĂŽle d’animateur facilitateur classique. Notre grande diffĂ©rence est que notre levier est le visuel. On va utiliser Ă©normĂ©ment le dessin pour s’assurer que tout le monde a la mĂȘme comprĂ©hension des choses. Et en dehors des ateliers Ă petit Ă©chelle, on propose aussi l’animation de colloques ou de confĂ©rences de plusieurs centaines de personnes oĂč l’on utilise le visuel comme levier pour faire passer des messages.
Quand on fait de la facilitation visuelle dans ce cadre lĂ , on n’utilise pas que le dessin. On peut aller dessiner sur des photos ou venir avec des dessins sur des ballons. On va justement venir avec des choses qui vont faire sortir les gens de leurs habitudes. Ce qui change fait que les gens vont ĂȘtre interpellĂ©s et ça va les attirer en gĂ©nĂ©ral. On a cette casquette aussi au sein de la sociĂ©tĂ© InnerFrog.
J’imagine qu’il y a tout un. travail de prĂ©paration. On arrive pas sur place avec une page blanche et des Stift en disant c’est parti je vais faire du freestyle ?
Quand on va pour animer dans une sociĂ©tĂ© avec un objectif dâun dĂ©livrable dĂ©fini, clairement, il y a de la prĂ©paration. On crĂ©e un vrai dĂ©roulĂ© que lâon va revoir avec le commanditaire et on va adapter. Pour une journĂ©e d’animation, on va prĂ©voir jusqu’Ă 3 jours de prĂ©paration. Cela demande Ă©normĂ©ment de travail en amont en plus de la journĂ©e mĂȘme d’animation.
Par contre, dans le cadre de colloques ou de sĂ©minaires, on vient en tant que reporter silencieux. LĂ , on a un mur mobile qui est l’Ă©quivalent de plusieurs flipcharts clipsĂ©s les uns avec les autres sur lequel on dĂ©roule une grande feuille de papier. Et lĂ , on Ă©coute des intervenants, des formateurs, des confĂ©renciers et table ronde. Nous, on interagit pas du tout avec eux. On est juste lĂ silencieux pour Ă©couter et transposer tout ce dont ils parlent de façon visuelle sur un grand papier. Il sert de support Ă ceux qui ont Ă©coutĂ© (et qui parfois n’ont pas tout Ă©couter ou ont eu tendance Ă s’arrĂȘter sur une partie de lâexposĂ©) afin d’avoir une vue d’ensemble sur tout ce qui a Ă©tĂ© couvert par l’Ă©vĂ©nement. Et lĂ on n’est pas toujours prĂ©parĂ©. Il nous arrive frĂ©quemment d’arriver le jour mĂȘme et tout ce que l’on a, c’est ce que recoivent les participants. L’agenda, le programme, le nom des intervenants, les titres des interventions. On n’a pas vu leur prĂ©sentation Ă l’avance. On n’a pas plus d’informations et lĂ c’est vraiment ce que l’on appelle du direct c’est du sans filet.
Est-ce que tu as des sujets de prédilection?
Une des choses qui m’intĂ©resse vraiment dans la faciltation visuelle, c’est le fait que les sujets changent tout le temps. Il faut savoir que j’ai tendance Ă me lasser assez rapidement des choses qui reviennent et dâaller dans les dĂ©tails.
C’est une des choses qui ne me manque absolument pas de mon ancien boulot. Ici ce que j’adore, c’est de partir Ă la dĂ©couverte de pleins de sujets diffĂ©rents. On couvre l’environnement, des produits de beautĂ©, des lancements de nouvelles sociĂ©tĂ©s. On couvre des appels Ă projets pour des ONG en Afrique. Moi ce qui m’intĂ©resse, c’est justement de partir chaque fois Ă la dĂ©couverte de domaines que je ne connais pas du tout.
Comme tu le sais la mission de la plateforme AgilitĂ© Marketing est dâaider les spĂ©cialistes de marketing et les Ă©quipes Ă dĂ©ployer leurs ailes en les formant, en leur donnant des informations et du contenu sur le marketing agile, la crĂ©ativitĂ© et le marketing serein c’est-Ă -dire la maniĂšre de bien vivre son job de marketeur. Est-ce que tu penses que la facilitation visuelle peut ĂȘtre un bon outil pour atteindre ses objectifs et cette mission?
Pour ceux qui vont vraiment trouver que l’outil fonctionne pour eux je pense que c’est un trĂšs bon outil. Ne serait-ce mĂȘme que pour leur rĂ©flexion personnelle. Etre capable de mettre tout ce que l’on a en tĂȘte sur papier et de pouvoir le prĂ©senter Ă d’autres de façon visuelle, de pouvoir crayonner en direct quand on est avec un client pour lui expliquer la façon dont on voit les choses (plutĂŽt que de ne faire que parler), c’est dĂ©jĂ un vĂ©ritable outil qui peut aider certains Ă se dĂ©marquer Ă©ventuellement dans leur façon de prĂ©senter les choses. Et puis tu parles du travail en Ă©quipe et de l’agilitĂ©. Je pense clairement que, dans le cadre de travail en Ă©quipe, montrer de quoi on parle, pour s’assurer que tout le monde est alignĂ© et Ă la mĂȘme comprĂ©hension des choses, peut avoir de la valeur. Je pense qu’il y a pas mal de sociĂ©tĂ© de marketing qui l’utilisent peut-ĂȘtre dĂ©jĂ de façon intuitive, sans toujours s’en rendre compte.
MĂȘme si on est encore beaucoup dans des utilisations, comme on disait tout Ă l’heure, Ă outrance de PowerPoint de 150 slides…
PowerPoint est un outil fabuleux quand on sait comment l’utiliser. PowerPoint a une fonction d’annotation qui permet d’annoter en direct, d’ajouter des choses dans le schĂ©mas Ă main levĂ©e. Et je pense que dĂ©jĂ utiliser cette fonctionnalitĂ© qui est offerte dans les derniĂšres versions du programme permet de faire des choses beaucoup plus dynamiques. AprĂšs, c’est clair que quand on fait PowerPoint en faisant des âcopier-collerâ de textes qui viennent de document Word, PowerPoint ne vous sauvera pas.
Pour terminer, qu’est-ce qu’on peut souhaiter Ă 1h30 et Ă Paul AndrĂ© pour les mois et les annĂ©es Ă venir ?
J’espĂšre qu’on va pouvoir continuer Ă grandir et continuer Ă diffuser cet outil comme Ă©tant un outil Ă mettre dans toutes les mains. Clairement on est spĂ©cialisĂ©, c’est notre mĂ©tier, et il y a pleins de choses que l’on fait que le commun des mortel ne va pas utiliser au quotidien. Mais je pense que je veux continuer Ă âapprendre Ă pĂȘcherâ Ă toutes les personnes qui sont intĂ©ressĂ©es en leur mettant l’outil dans les mains. Et puis, quand ils ont des besoins plus complexes ou qu’ils veulent aller plus loin, qu’ils se tournent vers nous parce qu’on peut les emmener encore dans une autre dimension puisque c’est clairement notre spĂ©cialitĂ©.
En gros, j’ai juste envie de continuer sur ma lancĂ©e. La route est belle jusqu’Ă prĂ©sent. On fait plein de chouettes rencontres. La diversitĂ© dans les gens rencontrĂ©s, dans les activitĂ©s qu’on fait. Les jours se suivent et ne se ressemblent pas et c’est ce que j’adore dans mon job.
Tu parlais tout Ă l’heure de fuir la routine. Je pense que ce projet t’a permis d’y arriver.
Deux petites questions pour terminer. Tu parlais justement du marchĂ© et de l’Ă©volution positive. Ta sociĂ©tĂ© est basĂ©e en Belgique. Est-ce, qu’aujourd’hui, la facilitation visuelle, tu l’as fait exclusivement français ou alors est-ce que la sociĂ©tĂ© te permet de le faire dans les autres langues de notre beau petit pays et les langues internationales ?
Nous, personnellement, on travaille en français et en anglais. On travaille Ă©normĂ©ment dans les deux langues. L’anglais, c’est pas un problĂšme. J’ai vĂ©cu aux Ătats-Unis et travailler dans des multinationales, donc tout Ă fait Ă l’aise avec l’anglais.
AprĂšs le nĂ©erlandaisâŠ.j’assimile une partie de notre job Ă de la traduction et si tu ne maĂźtrises pas parfaitement la langue, c’est compliquĂ©. Moi, le nĂ©erlandais je ne le maĂźtrise pas. Je ne veux donc pas me positionner comme Ă©tant une experte dans une langue que je ne maĂźtrise pas. On fait des choses en français, en anglais qu’on traduit en nĂ©erlandais. Cela arrive frĂ©quemment que l’on traduit Ă froid.
AprĂšs je travaille avec des partenariats quand il me faut des partenaires nĂ©erlandophones. Cela arrive assez frĂ©quemment de monter des projets oĂč l’on a besoin d’un cĂŽtĂ© des francophones et de l’autre des nĂ©erlandophones et donc pas de souci.
DerniĂšre petite question: pour ceux qui voudraient voir ton travail et celui de ta sociĂ©tĂ© oĂč est-ce qu’ils peuvent se rendre ?
Le plus simple, je pense, est de suivre notre page Facebook. Câest celle qu’on met le plus souvent Ă jour. AprĂšs j’avoue que, câest la rançon de la gloire, on a suffisamment de travail et donc pas suffisamment de temps de tout poster mais pour avoir une vue d’ensemble notre page Facebook ou suivre mon profil personnel sur LinkedIn. On est aussi prĂ©sent sur Instagram. Pour ceux qui sont vraiment plus curieux et qui veulent des choses plus concrĂštes, ils peuvent envoyer un email Ă info@innerfrog.com et lĂ je peux leur envoyer le lien sur le drive sur lequel on a des documents.
Nous voici arrivĂ©es au bout de cette Ă©mission. Merci beaucoup Paule de nous avoir fait pĂ©nĂ©trer dans ton univers de facilitatrice visuelle. Ce fut un vrai plaisir de partager ce moment avec toi. J’ai Ă©tĂ© ravie.
Quant Ă vous chers agilitateurs, chĂšres agilitatrices, je vous retrouve trĂšs bientĂŽt pour un nouvel Ă©pisode. D’ici lĂ je vous invite Ă vous rendre sur la plateforme agilite-marketing.com pour dĂ©couvrir de nouveaux contenus et en passant n’oubliez pas de vous inscrire Ă la super newsletter pour plus de conseils exclusifs.
Et surtout surtout continuez Ă dĂ©ployer vos ailesđŠ